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Esquisse d'une théologie intuitive - Table des matières

par Henri et Martine Bacher

publié dans théologie intuitive , theologienumerique

Quel sera l'avenir de la théologie? Ces dernières décennies, on a poussé la formation des responsables de communautés, dans les hautes sphères académiques, pour améliorer le potentiel de nos églises. Nous ne sommes pas sûrs, que ce soit la meilleure solution. Nous ne voulons pas dénigrer cette formation, mais sa généralisation ne nous semble pas répondre aux besoins de la culture numérique. Pour plusieurs raisons. Toute philosophie ou théologie, est toujours conditionnée par une culture. La culture liée à l'écrit, à l'imprimerie et au système scolaire, arrive en bout de course. Elle est remplacée par la culture numérique et par les nouveaux diffuseurs de savoir et d'expériences que sont les réseaux sociaux. Cette nouvelle culture propulsée par l'électricité n'est ni meilleure, ni pire. Elle est juste différente et nécessite une nouvelle approche théologique.

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D'où parlons-nous?
Nous présentons nos compétences pour traiter le sujet, nos maîtres à penser, nos présupposés, notre manière d'exposer nos sujets. Nous ciblons surtout le monde chrétien, évangélique, réformé, catholique.

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L'évolution de la théologie depuis la Renaissance
C'est surtout un survol de la spiritualité développée à partir de l'écriture, de la lecture propulsée par le levier technologique de l'imprimerie et la généralisation de l'enseignement scolaire. Elle est aux prises aujourd'hui, avec celle du numérique qui diffuse une lecture de la réalité par les images, les clips vidéo et l'émotion.

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Comment penser la théologie aujourd'hui?
Il faudrait plutôt dire: à partir de quel univers culturel va-t-on penser la théologie? La culture de l'école, de l'écrit, de la lecture ou du numérique?

Quelles réflexions, sur la nature divine, peut-on tirer de la Révélation de la Création? C'est l'article qui risque de vous choquer, puisque nous prenons en compte l'évolution développée par Darwin, sans forcément adhérer complètement à ses conclusions.

Quelques idées de prédication et autres activités qui s'inspirent de la révélation de la création. Nous mettons toujours un point d'honneur à concrétiser nos réflexions de type intellectuel à des réalisations pratiques.

Formuler une théologie qui s'inspire des mots-clés des moteurs de recherche

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L'évolution de la théologie depuis la Renaissance

par Henri et Martine Bacher

publié dans theologie intuitive , theologienumerique

L'évolution de la théologie depuis la Renaissance

Pour explorer ce thème, nous le visualisons d'une part avec une croix, représentant à la fois le christianisme et la théologie et d'autre part avec la parabole du marécage et du « bétonnage » des espaces de vie. 

La Renaissance et l'invention de l'imprimerie à caractères métalliques mobiles a donné le coup d'envoi à la marginalisation de la culture, très matinée d'oralité, héritée du Moyen-Âge.
Calvin a carrément liquidé la majorité des activités religieuses liées à l'émotion. Il n'a gardé de l'oralité que la prédication, mais qui était, en fait, une analyse du texte biblique. À l'époque la lecture n'était de loin pas généralisée. Pourtant, lorsque le réformateur demandait que les gens s'assoient dans les bancs, en croisant les bras, pour juste écouter un sermon, les croyants étaient soulagés: plus besoin de génuflexions, de signes de croix sur la poitrine, de marcher sur les chemins de pèlerinages, de réciter le rosaire, etc... On dit que les zurichois, qui ont adhéré à la réforme zwinglienne ont aussi apprécié l'économie financière avec la suppression des cierges à brûler.


Calvin était un juriste de formation et il a asséché le « marécage » de la spiritualité émotionnelle du Moyen-Âge. C'était certes nécessaire de couper ainsi drastiquement ces expériences religieuses. Le marécage, qui est un biotope extraordinaire, ne permet pas de construire des édifices en dur. Les réformateurs ont d'abord dû drainer les marais, mais au lieu de préserver ces biotopes, comme on le fait aujourd'hui, on a préféré « bétonner » la spiritualité. Et les disciples des Calvin sont restés, avant tout des « bétonneurs » de spiritualité. On pourrait dire qu'en spiritualité on a les mêmes problèmes qu'en politique, dans le culturel ou en économie, d'autant plus que les déséquilibres engendrés par ces changements culturels sont le fruit de l'utilisation de leviers technologiques très puissants. Ce qui ne veut absolument pas dire, qu'il n'y avait rien de bon dans cette culture de l'écrit et des imprimeurs.

Aujourd'hui ce « biotope » se recrée largement avec la culture numérique dont les leviers technologiques sont encore plus puissants que ceux de l'imprimerie. Le système scolaire est remplacé par les studios de télévision, par les réseaux comme Facebook, Instagram, TikTok, Youtube et bientôt par le métaverse.

Il se produit le même phénomène que du temps de Calvin, la nouvelle culture élimine ou fragilise l'ancienne. La vie dans le monde des « marais » culturels d'aujourd'hui, n'est pas moins prolifique, ni plus abêtissante, elle est juste différente. Et surtout, pour la majorité de la jeune génération, elle est plus passionnante que de s'assoir sur les bancs de la cathédrale de Genève, à écouter un Calvin académicien.
 

Fin de clap pour la théologie académique? Si elle ne sort pas de l'académie pour se réinventer, comme Luther est sorti du monastère, elle sera engloutie par le marécage ou en tout cas marginalisée. Sortir, ne veut pas dire ne plus réfléchir, analyser, comprendre, c'est le faire les pieds dans le marécage. Dans celui-ci on ne survit pas parce qu'on a un diplôme, mais parce qu'on a acquis l'expérience de la vie dans les marais.

Ce que je constate, c'est que le théologien académique survole la réalité actuelle. Il sait la décrire, la décortiquer, comme l'anthropologue et ethnologue Lévi-Strauss qui avait une connaissance très pointue du fonctionnement de certaines tribus brésiliennes, mais sans jamais reproduire leur style de vie à Paris. Ce n'est pas pour rien que certaines facultés de théologie protestante s'orientent vers les sciences des religions. Ce sont des théologiens à dominante sociologique et historique, mais qui ont peu à dire sur la manière de développer une nouvelle spiritualité dans les « marais ». Le pire, c'est un théologien qui prônait qu'il fallait surtout expliquer le vocabulaire chrétien utilisé dans les ensembles bétonnés aux habitants du « marais ».

 

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Comment penser la théologie aujourd'hui?

par Henri et Martine Bacher

publié dans theologie intuitive , theologienumerique

Voici quelques suggestions à prendre en compte pour repenser le tissu théologique hors des murs d'une faculté. Par hors des murs, j'entends, penser hors des standards imposés par le système scolaire et académique.

Melody Bacher est championne suisse amateur 2022 de Pole Aerial. Elle est aussi cadre dans une administration cantonale. Pour finaliser une formation complémentaire, concernant le rôle d'un leader, on lui a demandé de le faire avec une vidéo de trois minutes. Elle a choisi de travailler en parabole, sur la base d'un sport qu'elle pratique. Elle montre en même temps comment passer du standard scolaire, en composant un texte, au standard numérique. Le cerceau (le support et contenant) oblige de formuler différemment sa démonstration. Ce n'est plus l'illustration d'un texte.

 

Archaïque est utilisé ici dans le sens « expérience d’avant les temps modernes dominés par la raison »

Actuellement nous nous trouvons exactement à l'inversion de deux courants culturels qui ont beaucoup d'effets négatifs, mais aussi un potentiel de renouvellement très important. Le courant froid étant celui de la théologie calviniste classique, le courant chaud étant celui qui va se développer au contact du monde des images, des ambiances, de l'émotion.

 

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Pour évoluer, il faut prendre en compte la Révélation de la Création

par Henri et Martine Bacher

publié dans theologie intuitive , theologienumerique

Pour aller plus loin, nous utilisons le même vocabulaire que Monsieur Darwin: évolution. On vous expliquera plus tard. Jusqu'à maintenant nous avons surtout tablé sur les cultures différentes qui se sont succédées en occident. En spiritualité on se retrouve d'abord, depuis la Renaissance, aux prises avec une sorte de monoculture, celle de l'écrit et de la lecture, maintenant on y ajoute la culture numérique, donc on est dans le bipolaire. Forcément ces deux cultures vont se battre pour prendre le pouvoir. Comment gérer ces développements?

Rééquilibrer avec la Révélation de la Création (Romains 1:20)
En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c'est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Les humains sont donc inexcusables. 

Il est clair que l'apôtre Paul n'avait pas les informations scientifiques que nous avons pour étayer ce qu'il était en train de constater. Cette Révélation nous l'avons réduite en carte postale, juste pour parler de beauté et un peu de puissance, mais en tout cas pas pour y voir la nature divine. C'est un peu court, au regard de ce que nous révèlent les scientifiques. Nous allons donc associer la Bible à la Révélation de la Création et traiter leurs relations en systémique, en interconnexion. La théologie dite biblique, se fondant soit sur l'étude du texte ou avec le numérique en y associant l'émotion, ne va plus fonctionner en standalone.

L'image représente la culture de l'écrit et de la lecture qui fonctionne en standalone. Le théologien académicien creuse de haut en bas, il part du général pour arriver sur le détail. Et pour finir sa théologie est une compilation de détails. Un certain nombre de théologiens font des doctorats sur un seul passage de la Bible.

En route, ils ont oublié le sens général de la spiritualité et ils s'étonnent que les gens aujourd'hui ont de la peine à comprendre le sens de leur vie. 

Avec la théologie liée à la fin du Moyen-Âge, les gens connaissait le sens de leur vie, puisqu'ils avaient peur de l'enfer. Les réformateurs ont pu expliquer en détail, en décortiquant le texte biblique, comment habiter ce sens. Mais cette approche tourne, aujourd'hui, à vide.

Le fait de mixer la culture de l'écrit et la culture émotionnelle, n'est non plus, très satisfaisant. On reste souvent sur notre faim, surtout dans les cultes. Ce qui fait que ce qui se passe, c'est qu'il y a des communautés qui se forment sur la base d'une seule culture qui reste toujours dominante. Dans une communauté « froide », rationnelle, analytique, on compose un peu avec des chants plus du répertoire émotionnel moderne, mais la prédication reste une analyse du texte biblique. Dans une communauté « chaude », on privilégie le corps, le mouvement, l'ambiance, la musique, les dons spirituels, au détriment de l'explication du texte biblique en profondeur.

Pour rééquilibrer, un tant soit peu, nous proposons d'y intégrer le système d'interprétation issu de la Révélation de la Création, que nous mettons au même niveau que la Bible. C'est-à-dire qu'il faut, comme pour le texte biblique, apprendre à interpréter correctement cette révélation. 

Nous proposons de relier ces révélations en systémique. Nos pouvons les appeler « Parole de Dieu », l'une s'exprime par le texte, l'autre par la Création. Notez, tout de suite, que les cultures, dont nous parlons souvent, ne sont pas au premier plan. Ce sont des serviteurs de la Parole.

Ces révélations ont chacune une fonction différente. D'où notre approche « théomimétiste ». Il a fallu d'abord la Révélation par le texte biblique qui donne les indications pour être sauvé. Maintenant que nous avons exploré les questions de salut, c'est le moment de savoir comment on peut « habiter » ce salut en s'inspirant de la Création.

Comment vivre l'aspect systémique avec des deux Révélations?

(1) L’eau arrive par un tuyau dans le robinet, ça s’appelle ​l’effet-amplificateur​. C'est la Parole de Dieu.
(2) La soupape (le robinet) permet de réguler le flux, c’est ​l’effet-régulateur. Ce sont les différentes cultures.
(3) Le bec-verseur conditionne l’effet-retard, c’est-à-dire le temps qui s’écoule entre l’arrivée d’eau, le passage par la soupape et la sortie par le bec. Si la sortie est très loin de la soupape, par exemple lorsqu’on utilise un tuyau d’arrosage, le temps de sortie de l’eau va être plus long. Ce qui sort du robinet, c'est le bien que Dieu fait aux hommes grâce au travail des cultures et, bien sûr, à celui du Saint-Esprit.

Les cultures ne sont que des robinets.
Ce que Dieu va évaluer à la fin des temps, ce n'est pas nos cultures, nos interprétations du texte biblique, par exemple, mais le bien que nous aurons fait à nos prochains. Avons-nous ouvert notre « robinet » ou avons-nous tellement filtré, conditionné, « purifié», théologiquement parlant, l'eau de la Parole, qu'elle n'a pas été appréciée.

 

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Quelles réflexions, sur la nature divine, peut-on tirer de la Révélation de la Création?

par Henri et Martine Bacher

publié dans theologie intuitive , theologienumerique

La bouée c’est le texte révélé qui nous indique l’entrée dans le port. C’est l’histoire du salut. Cette histoire est lestée par la Création. Sans la création, la Bible flotterait d’une manière incohérente. Elle est enchâssée dans la création comme un diamant dans une bague. Le christianisme réformé ou évangélique s'est surtout focalisé sur la mise en valeur de l'action de la bouée. En réalité, ils ne savaient pas comment exploiter le potentiel de la Création.

Lorsqu'on parle du Dieu Créateur, on imagine, en fait, sa manière de créer comme si on posait un mot en forme d'image. Dieu a tout pensé d'avance. Il pense un concept et il fait écrire. Il inspire. Il voit toute la création déjà à l'avance. Il décide de créer le soleil et d'un clin d'oeil l'astre s'éclaire, comme si on appuie sur un interrupteur. Or, l'artiste créateur fonctionne d'une manière différente et nous pouvons nous en rendre compte, puisque nous sommes fait à l'image de Dieu. L'artiste créateur a toujours une idée dans la tête avant de commencer, mais cette idée évolue en cours de route et la plupart du temps, le résultat est très différent à l'arrivée.

Ici la cocotte finale est parti d'un bout de papier froissé. Sans l'affirmer avec certitudes, on pourrait imaginer que Dieu avec les astres, les plantes, les animaux a développé, tour à tour, des brouillons qui à chaque étape se sont améliorés. On sait aujourd'hui que les plantes peuvent communiquer entre elles. Les animaux ont des comportements de type humain comme l'attachement, la joie d'être avec son maître, la mémoire du maître ou de la maîtresse alors que l'animal les retrouve des mois après une séparation. Sans exagération on peut parler d'évolution à la Darwin, tout en n'adhérant pas forcément à l'idée que l'homme descend du singe. Mais en quoi ce serait tellement choquant que le brouillon ressemble à un singe? Là, où il faut être clair c'est que l'homme n'est pas un singe évolué et il y a eu un moment où le Créateur a décidé que son projet humain est arrivé à maturité. Quand? Le texte biblique ne le dit pas. Sauf qu'il parle d'un début dans le jardin d'Eden avec des êtres, non plus en évolution physique, intellectuelle, émotionnelle. L'homme n'est plus un brouillon, mais un être fait à l'image de Dieu.

Quelles sont les applications spirituelles à prendre en compte?
Le Créateur est un Dieu qui est tout le temps en mouvement comme son univers. Ce qui se retrouve aussi dans l'évangile. La vie humaine est un parcours où les humains partent de la stature du bébé à celui de l'homme d'âge mûr. Jésus demande de marcher dans son chemin: « Viens, suis-moi ». Il ne dit pas viens t'assoir dans mon école. Le Christ nous dit: « Allez dans le monde... ». La culture de l'écrit nous a rendu statique et nous fait voyager dans la pensée. Dans la culture du livre, penser c'est voyager dans sa tête, mais les gens aujourd'hui mettent beaucoup l'accent sur le sport, sur le mouvement, sur les voyages. Il y a des millions de migrants sur terre.

Dieu est multifacette, multiforme. La Trinité est un assemblage complexe, mais il a créé l'atome qui est en partie une composante simple, encore qu'on n'est pas allé très loin dans sa compréhension. La création nous montre que les choses partent en général d'un petit élément. Jésus parle d'une graine de moutarde pour parler de la croissance du Royaume des cieux. Une leçon essentielle, nous qui mettons dès le départ un important capital financier, un grand nombre de diplômés, pour lancer une grande œuvre. Nous sommes appelés à copier la Création pour implémenter notre spiritualité. Nous appelons ce processus théomimétisme.

La notion d'évolution est très importante. Nous avons beaucoup mis en avant, la conversion de l'apôtre Paul sur le chemin de Damas. C'est devenu, dans notre évangélisation, un modèle standard. On pourrait aussi partir de la graine de moutarde et proposer d'entrer dans un processus spirituel évolutif. Dieu a créé en nous des « brouillons » pour nous montrer à quoi pourrait ressembler notre vie remplie du Saint Esprit. Une expérience spirituelle faite dans un camp de jeunes, qui se perd en route, mais prend forme à l'âge adulte.

 

 

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Quelques idées de prédication et autres activités qui s'inspirent de la Révélation de la Création

par Henri Bacher

publié dans theologie intuitive , theologienumerique

Idées de prédications

C'est une idée de prédication qui prend comme exemple la naissance d'une reine d'abeilles.

Le vol en formation des oiseaux migrateurs pour parler de la communauté chrétienne.

 

Réflexions et analyses

Est-ce que la Bible est suffisante pour comprendre Dieu ?

En se basant sur une image géographique: les berges et le fleuve

Pour la culture numérique

 

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